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Vie du site:
  Sa conception: Juillet 2007
  Son actualisation: Mai 2010
 

Corollaire


Lorsque l'avant projet a été conçu, le tracé n'était implanté pratiquement, qu'en zones agricoles et rurales. Actuellement, il s'insère sur 13 communes, en zones très largement urbanisées.

Compte tenu de son tracé actuel , la voie C6 portera irrémédiablement atteinte, à :
  • LA SANTE DES RIVERAINS
    • pollution atmosphérique incontrôlable due aux gaz polluants émis par les véhicules à moteur (CO-No2-So2-O3-C6H6 et Pb) avec tous les troubles olfactifs qui y sont liés
    • nuisances phoniques par leurs effets destructeurs sur l'audition et leurs répercussions sur la santé physique et morale, la vigilance etc..
    • conditions de gêne pour les plus proches dues aux précipitations et vibrations constantes liées aux problèmes de trafic ininterrompu de gros porteurs.
    • contamination des eaux de pluie, nappe phréatique et sources par les eaux de ruissellement chargées d'hydrocarbures, huiles et métaux (sur chaussée) et des herbicides, pesticides et nitrates (des bas-côtés).

    Pour plus d’informations : "INCIDENCE SUR L'ENVIRONNEMENT PREJUDICIABLE A LA SANTE".
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  • L'UNITE DES COMMUNES
    • cette infrastructure qui s'étendra de manière linéaire, va créer une coupure visuelle et physique d'où une discontinuité urbaine ou rurale avec altération du paysage.
    • la voie C6 implantée à environ 1 km, en parallèle de la R.N.20, va irrémédiablement enclaver, tronçonner, morceler le territoire de chaque commune traversée.
    • un impact désastreux sur le caractère rural de la région et les valeurs de la nature, portant atteinte aux cadre et qualité de vie en déstabilisant l'équilibre social et écologique.
    • les centres urbains traversés, dissociés et enclavés en secteurs insulaires deviendront à moyen terme préjudiciables à l'unité et à l'économie communales.
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  • AUX SITES PROTEGES ET HISTORIQUES
    • le passage obligé à la réalisation de la voie C6 contribuera à la dégradation et à la destruction d'espaces d'intérêt paysager et écologiques encore existants entre chaque localité.
    • le franchissement par la voie C6 ( en aérien sur 1,5km) de la vallée de l'Orge, espace naturel sensible aménagé et classé par décret ministériel, portera atteinte aux loisirs sportifs et à la randonnée pédestre, v.t.t. ou équestre.
    • pour ne citer que MONTLHERY et LONGPONT s/O., dévalorisation des paysages et sites historiques et archéologiques remarquables du patrimoine architectural et de leur intégrité territoriale
    • lors de la réalisation de la voie C6 une partie du patrimoine historique sera détruite (voie romaine, souterrains des vestiges du château féodal de MONTLHERY, le champ de bataille et le cimetière des Bourguignons, fontaines souterraines du XVII ème siècle, etc..)
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  • L'AGRICULTURE ET ESPACES VERTS
    • la coupure de la voie C6 entraînera la disparition d'une grande partie des terres maraîchères et agricoles ainsi que des espaces verts et boisés, tout en interdisant la circulation et le maintien de la faune existante.
    • liées à la proximité de la voie à grande circulation que sera la voie C6, la dégradation et la pollution des cultures sous les vents dominants du sud-ouest , ne pourront que s'accroître.
    • déstabilisation de l'activité agricole périurbaine en fractionnant des entités suffisamment vastes et cohérentes qui permettaient encore d'assurer la pérennité de cette activité.
    • les difficultés de franchissement de la voie C6 par les engins d'exploitation et/ou de conditionnement contribueront, à court terme, à condamner définitivement les activités horticole,arboricole ,maraîchère et pépinière dans la majeure partie du département.
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  • AUX RESEAUX ET NAPPES SOUTERRAINES
    • le voisinage de la voie C6 accentuera la dégradation et la pollution des zones humides sensibles telles que plans d'eau , bassins d'orage, ruisseaux , dues aux problèmes de contamination, de dysfonctionnement et d'écosystème insuffisant.
    • comme chaque fois après la réalisation d'un tel projet, des séquelles définitives sont prévisibles après la modification apportée à l'hydraulique agricole ( drainage et irrigation) et à l'écoulement naturel des eaux de surface.
    • sectionnement et/ou détournement des nappes souterraines et sources (celle de Lormois entre autre à LONGPONT s/O.) seront les causes de la sécheresse et tarissement des sols ( à contrario d'inondation ) néfastes aux habitations et édifices architecturaux (basilique de LONPONT s/O. ,etc..)
    • la proximité de la voie C6 en aérien des plans d'eau ( ne serait-ce que le bassin du Petit Paris à LEUVILLE s/O.) et des différents cours d'eau traversés occasionnera des nuisances irréversibles pour la flore,la faune et sur le peuplement piscicole.
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  • L'URBANISATION
    • afin d'emprunter la voie C6, la circulation sera rendue dissuasive sur la R.N.20 la privant obligatoirement, de son commerce actuel et de sa vie urbaine.
    • les objectifs fixés par la réalisation de la voie C6 ne feront que déplacer les nuisances inévitables, dans les zones déjà très urbanisées et de supprimer inconsidérément des terres agricoles et espaces verts restants.
    • les habitants cloîtrés entre deux axes de fort trafic (R.N.20 et voie C6) subiront les retombées d'un environnement et d'une qualité de vie, plus que désastreuses auxquelles viendra s'ajouter une dépréciation immobilière.
    • bloquant certains projets collectifs "les pouvoirs publics" conserveront à leur profit les emprises réservées à la voie C6 sans préjuger du résultat quant au devenir de cette situation (mitage de l'espace)

    Tableau complémentaire: "RECAPITULATIF DE L'HABITAT DANS L'ENVIRONNEMENT DU PROJET"
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  • LA CIRCULATION ET LE TRAFIC
    • le projet de voie C6 se raccordant, à ses deux extrémités à la R.N.20, la totalité du trafic se déversera à nouveau sur celle-ci, créant logiquement une situation d'engorgement.
    • la suppression inéluctable entre localités, de certaines liaisons communales, intercommunales et sentes piétonnières y compris les dessertes et chemins d'exploitation des terrains agricoles.
    • l'afflux de circulation généré par la voie C6 aura pour effet de saturer l'entrée sud de la capitale déjà au bord de l'asphyxie, servant en amont de "parking roulant" sur plusieurs kilomètres.
    • par voie de conséquence, la voie C6 , itinéraire de prédilection du département, permettra d'arriver plus vite sur le goulet d'étranglement traditionnel et journalier des autoroutes d'entrée dans PARIS (A 10, puis A 6a et A 6b).
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    Note :
    Il a été volontairement sélectionné pour chaque rubrique que quatre éléments qui nous paraissaient les plus probants. La liste n'est évidemment pas exhaustive.