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  Sa conception: Juillet 2007
  Son actualisation: Mai 2010
 

Contre projet du Comité



Répartition du trafic routier

La structuration du réseau existant, devrait impliquer une hiérarchisation selon un cheminement qui doit s'attacher à mieux aménager l'espace public routier.

En Essonne un réaménagement fonctionnel et adapté des voies secondaires avec le réseau existant de routes départementales (1200 km ) et nationales(273 km ), serait primordial. Ce maillage ainsi réalisé, permettrait sur l'ensemble du département de l’Essonne, un choix diversifié pour les différents usagers.

La superposition du trafic de transit et du trafic local, d'où la saturation des principaux axes (R.N. 20 entre autre), leurs effets pervers, notamment le report de trafic dans les quartiers pavillonnaires sont source de dysfonctionnement et d'inconfort.

Le seul axe transversal du département (la Francilienne-N.104) supporte, à ce jour, 78 120 véhicules / jour en moyenne avec un pourcentage de 13% de poids lourds, ce qui montre bien l'insuffisance du jalonnement d'itinéraires de contournement principalement pour les transporteurs routiers. Si un itinéraire de contournement occasionne, quelques fois, un kilométrage supplémentaire, il évite en contre partie, les embouteillages (gain de temps) et la consommation en carburant (conduite régulière sans reprise).

Pour une meilleure distribution du trafic, une des priorités serait de maîtriser et de canaliser les véhicules en transit dès leur arrivée dans le département, en les informant par modules à affichage électronique.

A ce propos, une incitation, voire une obligation, devrait être faite principalement aux poids lourds en transit sur la RN 20 d’emprunter l' A10 (proportionnellement moins encombrée : 5000 P.L./ jour pour 8000 sur l' A6 ) en reportant le péage actuel de cette autoroute sur la sortie n° 11 d' ALLAINVILLE (Yvelines) soit pratiquement à la même distance de la capitale que celui de l'autoroute A6 sa voisine.
Il est à noter , également , sur cette autoroute, après le péage de St. ARNOULT - en -YVELINES en direction des ULIS ( limite de concession COFIROUTE ), sur 23 km environ, il n'existe au km 5,5 qu' un seul et unique accès (payant) contrairement aux autoroutes du sud A6 et A5 sur lesquelles on dénombre plusieurs accès gratuits.
Situation irrationnelle et pénalisante pour les essonniens des cantons d'ARPAJON et St. CHERON, voire LIMOURS.

Harmoniser les livraisons, avec un report du fret sur les voies ferrées (ferroutage), aériennes et éventuellement par voies d'eau, permettrait de développer et de promouvoir en ILE de FRANCE une meilleure politique logistique en matières de marchandises. En 1999, celles-ci ont été acheminées pour 73% par des transporteurs routiers, 25% par voie ferrée et 2% par voie fluviale.

Il faut tout de même prendre conscience que l' ILE de FRANCE, d'une superficie de 1 207 200 ha (dont 182 000 ha pour l'Essonne) est parcourue par plus de 45 000 km de routes dont 900 km d'autoroutes et de voies rapides.
Ajoutons que l'espace de cette voirie est partagé pour 94% par l'automobile (circulation et stationnement), 2% par les autobus, 1% par les taxis et 1% pour les deux roues, les 2% restant, pour les piétons.

Restructurons d'abord ce qui existe avant de tomber dans des excès de nouveaux programmes autoroutiers très coûteux et destructeurs. Aménageons la voirie au bénéfice de la fluidité des échanges suivant un plan local de déplacement. Améliorons les axes existants en créant, entre autre, une trame objective de circulation en incluant des transports en commun en site propre (T.C.S.P.)

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