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* En janvier 1999 une étude d'orientation était demandée par l’ETAT sur le devenir du territoire traversé par la R.N. 20 de LONGJUMEAU à BOISSY-sous-SAINT-YON.
Dés février 1999, le sous-préfet de PALAISEAU formait un comité de pilotage sur le diagnostic de la R.N. 20, en demandant aux différents élus communaux concernés leurs desirata pour leurs communes.
* En juin 2001, sur la base des éléments recueillis, trois scénarios étaient proposés :
1 - R.N. 20 en voie rapide 2 x 2 voies sécurisées 60 000 Véhicules/Jour   avec voies de desserte 2 x 2 voies 24 000         2 - Voie autoroutière C 6 2 x 2 voies - (à terme 2 x 3 voies) 66 000   avec R.N. 20 en axe urbain 2 x 1 voie 18 000         3 - Au nord de la N 104 :           R.N. 20 en voie urbaine 2 x 1 voie 18 000 ( ! )       avec voie de dessertes locales 2 x 1 voie 12 000 ( ! )   Au sud de la N 104 :           R.N. 20 en voie rapide 2 x 2 voies sécurisées 66 000       avec contre-allées communales 2 x 2 voies 24 000
Rien sur la solution d'aménagement sous la R.N. 20, d'un double tunnel de transit 2 x 2 voies sécurisées (se reporter à LA VALORISATION DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES) apportant au nord de la N 104, une réponse rapide et concrète, aux nuisances liées à la circulation de transit.
Projet pourtant fiable pour que la R.N. 20 redevienne,
enfin,un boulevard urbain structuré, de qualité paysagère, en valorisant son axe économique tout en gardant en surface, ses fonctions urbaines ( voirie, trottoirs, stationnement, éclairage, signalétique, plantation ) avec :une artère principale d'intérêt régional et communal, reliant les différentes activités commerciales et urbaines
un transport en commun rapide en site propre,(T.C.S.P.) axial ou latéral
une voie verte (ainsi nommée depuis le 23-09-04 ) réservées aux usagers non motorisés tels que les cyclistes, les personnes à mobilité réduite, les piétons, les pratiquants du roller ou de la patinette, etc...
* En janvier 2002, les avis transmis par les collectivités locales sur les différents scénarios, ont permis d'affiner l'étude d'orientation. Prés des deux tiers des communes qui se sont exprimées, s'accordent à dire que le troisième scénario serait la meilleure solution.
Au nord de la N 104 ( la Francilienne ), la réalisation et l'aménagement de voies de desserte locales 2 x 1 voie devraient s'effectuer en utilisant "ponctuellement" l’emprise du projet C6 nord .
Il est à craindre cependant, si les emprises actuelles de 50 m. de large n'étaient pas réduite, rien ne s'opposerait plus, à terme, de relier entre elles ces dessertes locales (ou intercommunales) pour obtenir la voie C6 nord , puis à court terme, le tronçon du projet C6 sud.
* En février 2007, réunis dans la nuit du 15 au 16 pour adopter le projet du Schéma Directeur de la Région Ile de France ( S.D.R.I.F. ) les conseillers régionaux ont voté un amendement qui signe à terme la suppression du projet C6 comme déviation de la RN20.
Rappelons que le S.D.R.I.F. est un document d’urbanisme et d’aménagement du territoire francilien. Il vise à contrôler, jusqu’en 2030, la croissance urbaine et démographique ainsi que les orientations relatives à l’utilisation de l’espace (ouverture à l’urbanisation et à la densification, maintien des espaces naturels et de culture, préservation des zones d’activités et de bureaux, etc..) tout en prenant en compte les transports urbains et les voies routières.
La réalisation de ces objectifs, quantifiés et localisés par département, doit se concrétiser par les contrats de projets dans la période 2007 à 2013 ( plans état-région et région-département )
Avec la suppression du projet C6, votée dans le cadre du S.D.R.I.F., le comité reste maintenant dans l'attente de la levée effective de ces emprises d'Etat et à leurs affectations futures, car il est à craindre des dissensions lors de l’application des futurs contrats de plan état-région et région-département.